Je profite de l’échafaudage pour effectuer toutes les finitions qui demanderaient plus tard une mise en place compliquée.
Je fais donc la pose des caches moineaux, ça habille et donne une finition correcte sur laquelle il n’y aura pas besoin de revenir. Le lambris est en douglas, vive l’essence locale…
Les petits retours permettent une finition propre et je laisse le reste apparent sur toute la longueur du pignon, l'enduit va donc jusqu'en haut.
L’étanchéité du toit au nord est faite avec une solinette en zinc que j’ai fait faire pour remplacée celle prévue en alu qui aurait été trop laide. Elle est posée juste au-dessus de la faîtière murale avec des pointes béton dans les joints des briques et assurée par un cordon de Sika sur toute la longueur pour une bonne étanchéité.
Je pose aussi les rives de la casquette. Toujours en zinc quartz, je les fais aussi faire sur mesure. Il reste tout de même à les adapter pour les rapporter exactement sur les pannes.
Traçage, découpe à la cisaille et pince à border pour avoir des plis propres et un bon ajustement. Après une pose à blanc, je fais un petit cordon de Sika sous le repli de la rive pour assurer le coup et je la pose par-dessus les profils alu des panneaux photovoltaïque.
Le tout vissé par-dessus avec les vis étanches du toit bac acier qui écrasent le cordon de Sika. Reste à mettre les clous calotins sur le côté pour maintenir et plaquer la rive sur le flan.
Pour finir avec la casquette, je fais le choix de ne pas poser de gouttière en façade.
La projection du débord de toit donne une surface relativement faible et donc peu d’eau à couler, cette eau n’est de toute façon pas récupérée et le débord fait que l’eau ne tombera jamais au pied des fenêtres. En finissant ça maintenant, encore une fois je n’aurai pas à y revenir, d’autant que sans échafaudage, l’accès serait compliqué ultérieurement.
Je pose donc un bandeau en douglas, qui recevra aussi une rive en zinc, noir cette foi, pour limiter la marque de limite du profil des panneaux qui sont noirs aussi.
Ca c’est pour la semaine prochaine.
Un premier aperçu de la couleur, sachant que ça éclaircit au séchage et que le cube de notre chambre sera gris, plus tard...
Ca traîne un peu, la météo n'est pas de la partie et le gel pose des problèmes pour les enduits.
Bye
Bienvenue sur ce blog. Ce projet est né en 2009 et m'a naturellement amené à une reconversion en tant qu'artisan dans la menuiserie et l'écohabitat. Voici donc le descriptif et l'historique de notre projet d'auto-construction: une maison saine, confortable et surtout très économe en énergie. Prochainement, un site web sera consacré à d'autres réalisations.
Concept passif:
Très bonne exposition, très forte isolation, étanche à l'air, ouvertures au sud et le minimum au nord, triple vitrage et protection solaire d'été, espaces tampons au nord, forte inertie thermique, VMC double flux haut rendement. Du coup, pas de chauffage central mais un simple petit poêle à granulé de 6 kw.
En sus, récupération d'eau de pluie et 20m² de panneaux photovoltaïques qui rendent la maison positive.
Objectif: être beaucoup plus performant qu'une maison BBC classique (50kWh/m²/an) et s'approcher du label passif qui est de 15kWh/m²/an pour les besoins de chauffage.
Très bonne exposition, très forte isolation, étanche à l'air, ouvertures au sud et le minimum au nord, triple vitrage et protection solaire d'été, espaces tampons au nord, forte inertie thermique, VMC double flux haut rendement. Du coup, pas de chauffage central mais un simple petit poêle à granulé de 6 kw.
En sus, récupération d'eau de pluie et 20m² de panneaux photovoltaïques qui rendent la maison positive.
Objectif: être beaucoup plus performant qu'une maison BBC classique (50kWh/m²/an) et s'approcher du label passif qui est de 15kWh/m²/an pour les besoins de chauffage.
mercredi 22 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
S48 Elec RDC mais je ressors, et merde, ça caille…
Lundi mardi, je suis dans la gaine électrique. J’ai fini les vérifs du schéma du bas, il faut tout fixer nickel pour pouvoir couler plus tard la chape dans de bonnes conditions. Un peu de burin quand c’est nécessaire pour les croisements mais le moins possible, d’autant que mon burineur, c’est l’huile de coude…
Tout ça arrive face au tableau qui se trouve de l’autre coté, une belle courbe et tout passe à plat pour rentrer dans la goulotte. Pour ce trou là, je suis mieux, j’ai récupéré une mèche diam 25 de 50 cm.
Mardi, arrivée du couple de la semaine, j’ai nommé Rivoal qui sont les enduiseurs que nous avons retenu et qui bossent tous les 2, Mr et Mme. Ils posent l’échafaudage et reviendront bosser la semaine prochaine, cette fin de semaine étant compromise pour cause d’intempéries.
La venue des enduiseurs, que je n’attendais pas tout de suite, précipite certaines finitions à faire avant qu’ils ne commencent.
Préparation de la sortie de la VMC, pose de toutes les chevilles pour les descentes de gouttières. C’est le problème de la brique monomur, les chevilles doivent être placées précisément pour bien se fixer dans les cloisonnettes et avoir de la prise. Les percer à l’aveugle, après l’enduit, signifie que certaines seraient hasardeuses et flottantes, donc inefficaces et nécessitant des reprises d’enduit, alors je trace et pose tout ça en amont.
Il faut souhaiter que je n’aie rien oublié ou le moins possible.
Je démonte aussi les jambes de force de la casquette pour qu’elles soient ensuite reposées par-dessus l’enduit et donc démontables.
Je profite aussi de l’échafaudage pour repasser les fils des panneaux photovoltaïques qui ont été fixés en vrac par les gars et qui m’empêchent de poser le lambris du cache moineau. Je fais des trous à la mèche chapelle, y passe les fils et libère ainsi les chevrons de cet encombrement afin qu’ils me servent de support.
Je pose aussi un liteau sur la sablière qui servira pour arrêter l’enduit en partie haute. Il est en douglas, comme ça on y revient pas.
J’ai pris un peu de temps pour trouver et faire faire ces liteaux (15x50). Du coup j’ai groupé avec ça le lambris pour les caches moineaux (c’était pas prévu maintenant, mais avec l’échafaudage gratos, il faut en profiter) et la commande de douglas pour les cloisons intérieur.
Pas de rail placo donc, mais du bois encore (75x50) pour la structure des cloisons, à la Glaouche quoi...
Commandé mercredi, livré jeudi, efficace Lozachmeur à Clohars.
Venrdredi, je m’attaque à la faîtière murale du toit au nord, il faut fixer tout çà au mur, par-dessus viendra une solinette en zinc que je fais faire en custom, plus classe qu’un profil alu qui ferait une bande chromée tout le long et risquerait d’être inesthétique.
Encore un bon bilan non ?
J’ai juste pas choisi les bonnes semaines pour me remettre dehors, parce que la franchement, pour peu qu’il y ait un petit nordet quand t’es sur le toit, et ben ça meule grave…
En faisant ces bilans de semaines, je me rends compte que finalement, ça ne chôme pas, ce qui n’est pas forcément la sensation que j’ai au jour le jour.
En gros, il y a rarement ou même jamais 5 bonnes journées dans la semaine, mais certaines permettent tout de même et presque toujours un bon bilan hebdo. C'est ça l'autosatisfaction, et il en faut si je veux garder l'espoir d'être prêt avant l'été prochain.
A la semaine prochaine avec un peu de couleur sur les murs, ça va prendre un sacré coup de fini dans les jours qui viennent.
Tout ça arrive face au tableau qui se trouve de l’autre coté, une belle courbe et tout passe à plat pour rentrer dans la goulotte. Pour ce trou là, je suis mieux, j’ai récupéré une mèche diam 25 de 50 cm.
Mardi, arrivée du couple de la semaine, j’ai nommé Rivoal qui sont les enduiseurs que nous avons retenu et qui bossent tous les 2, Mr et Mme. Ils posent l’échafaudage et reviendront bosser la semaine prochaine, cette fin de semaine étant compromise pour cause d’intempéries.
La venue des enduiseurs, que je n’attendais pas tout de suite, précipite certaines finitions à faire avant qu’ils ne commencent.
Préparation de la sortie de la VMC, pose de toutes les chevilles pour les descentes de gouttières. C’est le problème de la brique monomur, les chevilles doivent être placées précisément pour bien se fixer dans les cloisonnettes et avoir de la prise. Les percer à l’aveugle, après l’enduit, signifie que certaines seraient hasardeuses et flottantes, donc inefficaces et nécessitant des reprises d’enduit, alors je trace et pose tout ça en amont.
Il faut souhaiter que je n’aie rien oublié ou le moins possible.
Je démonte aussi les jambes de force de la casquette pour qu’elles soient ensuite reposées par-dessus l’enduit et donc démontables.
Je profite aussi de l’échafaudage pour repasser les fils des panneaux photovoltaïques qui ont été fixés en vrac par les gars et qui m’empêchent de poser le lambris du cache moineau. Je fais des trous à la mèche chapelle, y passe les fils et libère ainsi les chevrons de cet encombrement afin qu’ils me servent de support.
Je pose aussi un liteau sur la sablière qui servira pour arrêter l’enduit en partie haute. Il est en douglas, comme ça on y revient pas.
J’ai pris un peu de temps pour trouver et faire faire ces liteaux (15x50). Du coup j’ai groupé avec ça le lambris pour les caches moineaux (c’était pas prévu maintenant, mais avec l’échafaudage gratos, il faut en profiter) et la commande de douglas pour les cloisons intérieur.
Pas de rail placo donc, mais du bois encore (75x50) pour la structure des cloisons, à la Glaouche quoi...
Commandé mercredi, livré jeudi, efficace Lozachmeur à Clohars.
Venrdredi, je m’attaque à la faîtière murale du toit au nord, il faut fixer tout çà au mur, par-dessus viendra une solinette en zinc que je fais faire en custom, plus classe qu’un profil alu qui ferait une bande chromée tout le long et risquerait d’être inesthétique.
Encore un bon bilan non ?
J’ai juste pas choisi les bonnes semaines pour me remettre dehors, parce que la franchement, pour peu qu’il y ait un petit nordet quand t’es sur le toit, et ben ça meule grave…
En faisant ces bilans de semaines, je me rends compte que finalement, ça ne chôme pas, ce qui n’est pas forcément la sensation que j’ai au jour le jour.
En gros, il y a rarement ou même jamais 5 bonnes journées dans la semaine, mais certaines permettent tout de même et presque toujours un bon bilan hebdo. C'est ça l'autosatisfaction, et il en faut si je veux garder l'espoir d'être prêt avant l'été prochain.
A la semaine prochaine avec un peu de couleur sur les murs, ça va prendre un sacré coup de fini dans les jours qui viennent.
vendredi 3 décembre 2010
S46 47 Je me rentre…Il pleut des cordes
Un petit peu de bricoles dehors avant la venue prochaine des enduiseurs.
Rebouchage donc des quelques conneries, au mortier de chaux pour certaines (j’ai nommé mon coup de foufourche avec le télésco lors de la pose des fenêtres, je vois encore la tronche de Clems…)
Au ciment pour d’autres…
Je prépare ensuite la transition vers l’intérieur en faisant l’implantation des dessins tracés sur les plans, puis gommés, puis retracés, gommés…
Au sol donc, je fais un tracé au crayon, on corrige avec Chris et on valide.
Là, victoire, je trace à la bombe et c’est définitif, jusqu’à ce que je passe un coup de toile au 40, pour gommer et déplacer encore un peu…
Faire et gommer, c’est travailler, et c'est poncer...
On est pas loin du compte en fin de semaine. Mickaël, en bon copain cuisiniste finalise tout çà avec ses supers conseils et idées d’intégration de cuisine, c’est un métier.
On est au top, je ferai suivre prochainement la perspective des cuisines Marrec.
Ca en jette…Tout un état d’esprit, mais infaisable chez Ikéa…
Finalement pour le RDC, ça donne ça au sol :
Du coup, on peut commencer l’élec avec Nico de BMR électricité à Douarn.
C’est lui qui pilote le dossier, je lui paye un forfait et il intervient à chaque étape et pour le consuel. On démerde donc le schéma électrique que j’ai imaginé pendant la matinée de mercredi, et l’AM on démarre la pose des premières gaines.
Un circuit prise, un circuit inter, c’est parti…Il me laisse avec ça le soir, j’ai compris pour le début. A moi de poser toutes les gaines, il revient quand je suis prêt et on passe des fils…
D’ici là il faudra un bout des cloisons et les plafonds en partie aussi, bref il y a du taf.
Je prépare donc les appros pour la commande du matos pour les cloisons…
Rebouchage donc des quelques conneries, au mortier de chaux pour certaines (j’ai nommé mon coup de foufourche avec le télésco lors de la pose des fenêtres, je vois encore la tronche de Clems…)
Au ciment pour d’autres…
Je prépare ensuite la transition vers l’intérieur en faisant l’implantation des dessins tracés sur les plans, puis gommés, puis retracés, gommés…
Au sol donc, je fais un tracé au crayon, on corrige avec Chris et on valide.
Là, victoire, je trace à la bombe et c’est définitif, jusqu’à ce que je passe un coup de toile au 40, pour gommer et déplacer encore un peu…
Faire et gommer, c’est travailler, et c'est poncer...
On est pas loin du compte en fin de semaine. Mickaël, en bon copain cuisiniste finalise tout çà avec ses supers conseils et idées d’intégration de cuisine, c’est un métier.
On est au top, je ferai suivre prochainement la perspective des cuisines Marrec.
Ca en jette…Tout un état d’esprit, mais infaisable chez Ikéa…
Finalement pour le RDC, ça donne ça au sol :
Du coup, on peut commencer l’élec avec Nico de BMR électricité à Douarn.
C’est lui qui pilote le dossier, je lui paye un forfait et il intervient à chaque étape et pour le consuel. On démerde donc le schéma électrique que j’ai imaginé pendant la matinée de mercredi, et l’AM on démarre la pose des premières gaines.
Un circuit prise, un circuit inter, c’est parti…Il me laisse avec ça le soir, j’ai compris pour le début. A moi de poser toutes les gaines, il revient quand je suis prêt et on passe des fils…
D’ici là il faudra un bout des cloisons et les plafonds en partie aussi, bref il y a du taf.
Je prépare donc les appros pour la commande du matos pour les cloisons…
mercredi 1 décembre 2010
S45 Exploiter l’eau des cuves…
Connexions du réseau d’eau, pas si simple.
Le haut des cuves est couplé et ventilé par un tuyau d’aération (à droite).
Je colle des rehausses pour le trou d’homme permettant l’accès dans les cuves.
Les 2 autres couvercles sont aussi collés et condamnent le deuxième accès.
Le préfiltre est aussi rehaussé. Le problème c’est qu’il n’existe pas de rehausse prévue pour çà. Ca se termine donc encore sur une version custom découpée au lapidaire dirctement chez Queguiner. J’ai trouvé un tube béton qui fait le bon diamètre mais avec ses 2 m de long, le truc fait 200 kg. Je le découpe donc sur place et leur laisse le soin de mettre le reste à la déchette… Le morceau que je garde ne fait plus que 50 kg, il n’y a plus qu’à le coller sur le regard existant. Le couvercle est posé sur un joint butyl pour étancher le haut, comme sur les cuves où il permet l’accès à l’intérieur.
Le couplage étant fait par le fond, les autres entrées sur la cuve secondaire ne servent pas et sont condamnées par des bouchons.
En sortie de filtre, un tuyau alimente les cuves, l’autre va directement au puisard. Il rejoint le tuyau de trop plein en sortie de cuves et permet d’évacuer l’eau si je ferme l’accès aux cuves.
Le tuyau de pompage (noir) est calorifugé, il passe par une réduction de 32, descend dans la cuve et alimente le surpresseur qui se trouve dans le cellier.
Plus qu'à rappeler Gouzine pour reboucher tout çà, c'est prêt...
Je passe la fin de semaine à faire l’implantation des cloisons.
Il faut valider la distribution de l’ensemble des pièces avant de démarrer l’électricité et pouvoir faire les commandes des structures et surfaces des cloisons.
Le haut des cuves est couplé et ventilé par un tuyau d’aération (à droite).
Je colle des rehausses pour le trou d’homme permettant l’accès dans les cuves.
Les 2 autres couvercles sont aussi collés et condamnent le deuxième accès.
Le préfiltre est aussi rehaussé. Le problème c’est qu’il n’existe pas de rehausse prévue pour çà. Ca se termine donc encore sur une version custom découpée au lapidaire dirctement chez Queguiner. J’ai trouvé un tube béton qui fait le bon diamètre mais avec ses 2 m de long, le truc fait 200 kg. Je le découpe donc sur place et leur laisse le soin de mettre le reste à la déchette… Le morceau que je garde ne fait plus que 50 kg, il n’y a plus qu’à le coller sur le regard existant. Le couvercle est posé sur un joint butyl pour étancher le haut, comme sur les cuves où il permet l’accès à l’intérieur.
Le couplage étant fait par le fond, les autres entrées sur la cuve secondaire ne servent pas et sont condamnées par des bouchons.
En sortie de filtre, un tuyau alimente les cuves, l’autre va directement au puisard. Il rejoint le tuyau de trop plein en sortie de cuves et permet d’évacuer l’eau si je ferme l’accès aux cuves.
Le tuyau de pompage (noir) est calorifugé, il passe par une réduction de 32, descend dans la cuve et alimente le surpresseur qui se trouve dans le cellier.
Plus qu'à rappeler Gouzine pour reboucher tout çà, c'est prêt...
Je passe la fin de semaine à faire l’implantation des cloisons.
Il faut valider la distribution de l’ensemble des pièces avant de démarrer l’électricité et pouvoir faire les commandes des structures et surfaces des cloisons.
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