Concept passif:
Très bonne exposition, très forte isolation, étanche à l'air, ouvertures au sud et le minimum au nord, triple vitrage et protection solaire d'été, espaces tampons au nord, forte inertie thermique, VMC double flux haut rendement. Du coup, pas de chauffage central mais un simple petit poêle à granulé de 6 kw.
En sus, récupération d'eau de pluie et 20m² de panneaux photovoltaïques qui rendent la maison positive.
Objectif: être beaucoup plus performant qu'une maison BBC classique (50kWh/m²/an) et s'approcher du label passif qui est de 15kWh/m²/an pour les besoins de chauffage.


dimanche 27 février 2011

S8 1 an après, tu plâtres…

La première brique a été posée le 12/02/10.
Alain Thébaut, l’homme qui nous a converti de la maison bois-paille au monomur.


C’est quand même taré ce qu’on peut faire en un an quand on s’y colle.
Molo quand même, il en reste mon Gilou…
Maintenant, avec le plâtre, l’humidité n’est plus dans les pieds mais vient de l'intérieur et se retrouve dans mes fringues quand je me change le matin.
C’est donc dedans que ça change maintenant.
Lundi, encore une petite bricole de collage de gaine et pose de la structure de la cloison de la pièce principale et fermacell.


Puis celle de la chambre de Jeanne.
C'est top, on commence a voir les volumes se dessiner.


Pendant ce temps, eux aussi ils avancent, l’étage est maintenant presque tout blanc.
Je suis très content du niveau de finition obtenu entre le plafond en OSB et les plâtres, il ne reste qu' a faire les peintures.
Christelle est à fond la dedans en ce moment et on commence à imaginer les ambiances des pièces.

Petite trève dans la semaine, pour ne pas perdre la main, je me cale avec Antoine à Port Laf une petite pige de matelotage jeudi et vendredi matin, quelques drisses et écoutes à reprendre.
Il me reste l’am pour plaquer la cloison du cellier avant qu’ils ne plâtrent, la laine de bois risquerait de prendre trop d’humidité à découvert.

S7 La der avant le blanc

Lundi, comme prévu, je fini le plafond avec la languette d’OSB qui reste à poser.
L’am, pose de la porte qui fermera entre l’arrière cuisine et la cuisine. Celle là aussi doit être posée avant les plâtres, c’est la seule dans la maçonnerie, les autres seront posées dans des cloisons de distribution en fermacell et seront gérées plus tard.

Mardi, pose d’une bande en plaque perfo (spéciale pour être platrée) sur la façade. Cet habillage permet de reprendre l’alignement du mur de façade et cache le trou qui est resté entre la maçonnerie et la charpente de la casquette. Une passe de plâtre dessus et le tour est joué. Surtout, laisser le moins de finitions possible pour plus tard, tout ce qui peut être traité doit l’être tout de suite, pas de place à la procrastination…

Mercredi, c’est la zone. Je ponce les IPN pour les débarrasser de la rouille qui s’est formée dessus. Ils sont posés depuis presque 1 an et sans protection, une bonne pellicule est à faire sauter. Après les plâtres, trop risqué vu la poussière dégueu que ça va dégager, donc je m’y colle et je les passe à l’huile de lin pour les protéger, huile qui sera essuyée au chiffon en fin de chantier.

Fin de semaine, je reprends le collage des gaines et boites élec au RDC, il m’en reste env les 2/3 à coller encore.
Pendant ce temps là, réception de la livraison de plâtre (PPM Gold Lafarge, très fin et naturel et nogocié à un très bon prix) et les gars se mettent en route en commençant par caller les réglages sur la machine à projeter, pas si simple.
Vendredi, le premier panneau est tartiné, c’est parti, ça va blanchir la semaine prochaine.

S6 Pré-plâtres.

Encore un peu de préparation avant d’attaquer les plâtres.
Je cale les quelques solives qui donnent des signes de flottement.
Levage avec un étai posé sur le transpalette, quelques coups de pompage (point trop n’en faut) et je glisse une petite feuille d’ardoise calibrée pour le calage. Ca m’arrangerai de ne pas entendre les solives claquer quand les enfants vont se mettre à courir là haut…

Une petite cession soudure avec mon ami Dom pour avoir un support métallique et pouvoir visser la lisse en douglas qui fera le bâti de la cloison.
Il est bon dans tous les sens, à l’envers (quelques pâtés quand même), à l’endroit, au top le gars…Merci vieux….


Mercredi, jeudi et vendredi, c’est mission plafond avec René, encore de la partie. Alors lui aussi il est bon, à l’envers, à l’endroit, à Concarneau S6, à Nantes S8, et encore à CC S9, et 10 aussi. Bref, mieux tu peux pas.
Et pas manchot en plus. On se fait tout le plafond en 3 jours, il me reste juste une petite languette en bas pour lundi. Comme prévu, hein Jaco…
Il a même eu le temps de faire l’isolation en laine de bois de la cloison du cellier pendant que j’étais chez le médecin avec une de mes malades.



Du coup je confirme les plâtriers pour la semaine prochaine, le plafond était la condition sine qua non.

samedi 26 février 2011

S5 Mettre je le jardin hors d'eau...Couvreur zingueur

Maintenant que le jardin est propre, j’entreprends la pose des gouttières car la pluie des deux toits (170m²) va vite me faire une piscine juste derrière.
D’abord, je présente les planches de volige sous les larmiers comme elles seront fixées, dessus je trace le niveau avec la pente souhaitée. En l’occurrence il n’y aura qu’1/2 cm/m, j’ai 7.5m de gouttière mais je ne peux pas descendre de plus de 5 cm sinon la gouttière sort du larmier.
Je redépose la volige et fixe dessus les crochets qui vont recevoir la gouttière selon mes traits de niveau.


Je présente l’ensemble au plus près avec les tréteaux

Calage au cric pour s'aligner précisément sur les marques tracées sur place avant la dépose des voliges.

La pente est bonne, ça coule…

Découpe et mise en place du coude à travers la gouttière pour la descente.
Je découpe aussi dans des chutes des bouchons que je plie à la forme des gouttières pour fermer les bouts.
Comme je ne soude pas le zinc, j’utilise une colle genre « sika » spécial zinc, et miracle, tout est étanche.

Il me reste maintenant à poser celle du toit principal qui pour le moment coule sur le toit du bas, mais là il faudra un coup de main pour pouvoir monter tout ça.
Au sud, pose d’une boite à eau pour évacuer l’eau de la terrasse

Je passe le reste de la semaine à coller les gaines et les boites élec (il y en a 60) qui recevront les prises et interrupteurs. Tout doit être fini avant le début des plâtres calés S7.

S4 Un jardin…

La semaine se déroule autour du jardin pour l’essentiel.
Jacques me récupère tout ce qu’il peut comme arbustes à replanter avant de remettre tout le terrain à plat, notamment des lilas et des rhodos.

Les trous autour des cuves sont refermés.

Ca commence à ressembler à une maison qui se termine.


Le gris du cube sera refait, la pluie tombée juste après avoir enduit a provoqué des coulures qui ont laissé des traces avec le lait de chaux. Du coup, on passera probablement à un gris plus soutenu pour tranché encore un peu plus…
Je m’essaye sur ma première cloison, ossature en douglas et fermacell.
Les montants font 75x50 mais ceux du cellier sont élargis à 120 pour poser de la laine de bois en 120 et avoir une bonne isolation entre l’arrière cuisine et le cellier qui ne sera pas chauffé.

vendredi 11 février 2011

S3 Blower test, étape cruciale.

De l’étanchéité à l’air dépend la performance de la maison.
Pour ce faire, je fais un test intermédiaire qui permettra encore de corriger certaines fuites, s’il en est, avant les plâtres.
Les enduits sont terminés et tous les trous connus et apparents sont bouchés (tuyaux, gaines élec, tuyau de gaz, VMC etc…tout ce qui communique avec l’extérieur).
A priori plus un trou. On peu donc avoir une idée de la première phase du boulot effectué.
Batiscope vient donc me mettre la maison en dépression et on cherche les infiltrations.
Fabrice pose la porte étanche avec le ventilo.

Le ventilo est piloté par l’ordi pour régler le débit d’air et la pression dans la maison.

La maison est maintenant en dépression à 50 pa (équivalant à un vent de 35km/h sur chaque face de la maison)
On passe avec le fumigène à l’extérieur devant toutes les ouvertures qui sont évidemment les points sensibles. La moindre fuite aspire l’air de l’extérieur et peu ainsi être démasquée, la fumée rentre…
On fait aussi le tour, avec un anémomètre, de la liaison mur/frein vapeur du toit qui est aussi un point critique et qui doit être particulièrement soigné.
Quelques points sont identifiés et seront corrigés, notamment les seuils des portes d’entrée.

Le résultat intermédiaire est au top. Le cumul des fuites représente aujourd’hui un trou de 30 cm², ce qui signifie que quand les plâtres seront faits (une bonne partie des fuites est encore liée à des micro passages d’air dans la maçonnerie), on devrait, d’après Fabrice, être plus proche des normes passives que des normes BBC.
Voilà qui me rejouis et recompense la méticulosité de notre mise en oeuvre.

Le reste se passe dehors et Jacques fignole le terrassement.
On rebouche les cuves.

On remblaye le pignon qui sera gravillonné et la façade au niveau de la future terrasse.


On déplace même un beau mimosa dans l’axe de la pièce à vivre pour se couper du vis-à-vis de l’entrée

Je me fais aussi la main sur la structure de cloison en bois dans le cellier.
Bientôt, enfin, les volumes vont se dessiner aussi à l'intérieur.